Le mot égyptien qui signifie oasis, wh3t, apparaît dans des textes dès l'Ancien Empire et, sous les règnes de Pépi I et de Pépi II, ces régions possédaient même des gouverneurs attitrés. Les Egyptiens dénombraient sept oasis : Kharga, Dakhla, Farafra, Baharya, Ouadi Natroun, Siwa ainsi qu'une autre située entre Farafra et Baharya. Les restes de nombreux temples, forts, villages et cimetières ont été mis au jour dans les oasis du désert occidental.
Les oasis produisaient des raisins et des dates et constituaient d'importantes étapes sur les routes commerciales vers des régions plus reculées encore. Certaines indications laissent à penser qu'au Moyen Empire et au Nouvel empire, les personnes fuyant les persécutions trouvaient refuge à Kharga et à Dakhla. Sous la XXIème Dynastie, elles servirent d'asiles pour les exilés politiques.
L'oasis de Siwa est connue pour la tentative avortée de conquête par Cambyse en 525 avant J.-C et pour la visite qu'y fit Alexandre le Grand pour consulter l'oracle d'Amon. La ville d'Hibis se trouvait dans l'oasis de Kharga ; elle était un important centre de commerce et d'échanges. Hibis est principalement renommée pour son temple d'Amon, le seul temple de la période 1100-300 avant J.-C qui ait été conservé.